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  • DE LA LONDE-LES-MAURES À BANDOL (3/6)

    par Daniel J. Berger | Mar 25, 2019

    Poursuivant notre visite d’octobre à Bandol ayant pour but de mieux connaître les rouges de cette partie emblématique de la Provence, nous sommes montés en direction de la colline du Castellet pour aller visiter l’une des références de Bandol, le DOMAINE TEMPIER.

    DOMAINE TEMPIER – LUNDI 15.10.18 10h

    Lulu TempierEn arrivant chez Tempier, où l’horizon est bouché et le temps gris et humide, nous apercevons une silhouette qui se balance vigoureusement sous un portique.
    Ce ne peut pas être un enfant, elle a les cheveux blancs.

    En avançant vers la balançoire, je distingue une petite vieille dame qui en descend pour reprendre sa canne :  » j’ai perdu ma boucle d’oreille droite, vous pourriez m’aider à la chercher ? » Charlie Mangani qui m’accompagne la retrouve sur le sol mouillé, elle le remercie poliment, elle est pressée et doit nous quitter : c’est Lulu (ci-contre).

    Lulu, Lucie Tempier…
    Elle a rencontré Lucien Peyraud à 16 ans sur la plage de Sanary et l’a épousé à 18 ans en 1935. Il a repris le vignoble des beaux-parents Tempier et été l’initiateur de l’AOC Bandol en 1936. Elle a eu sept enfants en dix ans, a visité tous les vignobles de France et du monde avec Lucien, fait de la voile, publié ses recettes de cuisine aux Etats-Unis (voir notes ci-dessous), été membre du club des Dames du vin et de la table, adoré les fêtes, les contrepèteries et Jim Harrison, l’écrivain américain très apprécié en France et thuriféraire des bandols Tempier.

    Lucien et Lulu Tempier

    Ci-dessus, Lucien et Lulu dans les années 60, trinquant dans des verres à dégustation bien en avance sur leur temps.

    Veuve depuis 1982, Lulu a eu 101 ans en décembre dernier. Elle lit Le Canard Enchaîné, rit, fait de la balançoire tous les matins (après son maquillage), marche (avec sa canne), rit, parcourt les bureaux en donnant quelques ordres, rit, reçoit certains clients, boit un verre de son bandol rouge chaque midi et de Champagne le soir, et rit.

    C’est donc malheureusement sans elle que nous allons déguster : elle « attend des client américains. »

    D’abord le rosé 2017 (50% mourvèdre, 25% cinsault, 25% grenache) : « pressurage et macération à froid pour extraire des arômes de fruits et obtenir une couleur pâle. Nous faisons très peu de saignée. Vinification classique comme le blanc. 8 mois en cuve béton. » À boire maintenant (21 € départ, transport en sus).
    Puis le blanc 2017 : ugni blanc 60%, clairette, bourboulenc, marsanne (2-3%) pour le reste, 8 mois d’élevage en foudre. Le blanc compte pour un petit 3% de leur production. Minéralité, fraîcheur, arômes d’agrumes et de fleurs blanches. À boire et/ou à garder 6 à 8 ans (26 € départ).
    Ensuite le rouge 2016 (70-75 % mourvèdre, le reste en grenache et cinsault et 2% de vieux carignan). C’est un vin déjà constitué et fruité mais, même s’il a passé 18 mois dans des grands foudres de chêne (2 500 à 8 000 l), on sent qu’on aura plus de plaisir à le boire dans 3-4 ans. Commercialisé depuis mai 2018 il pourra durer 15 ans peut-être le double (27 € départ).

    Domaine Templier Bandol 2015Enfin le rouge 2015. Sur mon carnet j’ai noté « prêt », parce qu’une année de plus que le précédent lui confère déjà saveur et rondeur malgré une attaque tannique un peu difficile. Tout ce qu’on nous a dit ici sur le rouge de Bandol est là en bouche — texture serrée du mourvèdre, mâche aux accents méditerranéens, puissance, ampleur.

    Mais la découverte véritable de ce 2015 se fera deux mois plus tard au moment de Noël, chez les amis Ambon, qui n’étaient pas du voyage. C’est incontestablement un « grand vin rouge de garde français », que nous avons surpris faire la dans des sept voiles, livrant petit à petit ses arômes de fruits mûrs, de gibier, qui lui donnent un côté « bestial », de garrigue et d’herbes aromatiques, avec un horizon de minéralité assez torride. Débouché quatre heures avant, Il s’est épanouit tout au long de cette soirée d’hiver (28 € départ).

    On ne peut s’empêcher de relire les extraits de fiches techniques des parcelles phares du Domaine, elles confinent à la poésie : à la Tourtine en haut du Castellet très ensoleillé et bien venté, il arrive que pendant la période estivale on puisse passer une main ou même un poing dans les anfractuosités des lourdes argiles qui se sont rétractées en séchant : cela indique que la vigne a un enracinement profond. Et à côté de ces argiles, on trouve des horizons (strates) colluvionnaires plus limono-sableux, drainants et peu riches, qui apportent beaucoup de finesse aux vins.
    Ou bien : à la Cabassaou adossée à la colline du Castellet, les vignes greffées sur place il y a quelque 60 ans par Lucien Peyraud et son fils François, sont protégées des effets trop violents du mistral : au plus fort de l’été, elles bénéficient de la remontée de vents thermiques qui les ventilent.
    Ou encore : à la Migoua, sur le massif du Beausset Vieux, la fracture géologique du Val d’Arenc fait affleurer des strates successives du Trias, dans un environnement sauvage alternant garrigue et pinèdes où s’imbriquent les vignes.

    Jim HarrisonLa Migoua ou La Tourtine, on ne nous en fait pas goûter ce matin. Voilà ce qu’en dit Jim Harrison (à gauche), dont la mort en 2016 a bien éprouvé son amie Lulu Peyraud née Tempier. Il lui vouait une dévotion intense : « chère Lulu, j’espère te revoir avant d’exploser en une pluie de poussière angélique et je te serre dans mes bras avec amour. » La mort, Jim Harrison l’avait déjà frôlée à bord d’un petit avion à hélices que son pilote avait engagé dans un violent orage au-dessus du lac Michigan. Il avait « embrassé le cul de la mort » et cru sa dernière heure venue. Rentré chez lui exténué, tremblant, furibond, il était « allé chercher deux bouteilles à la cave, une Migoua et une Tourtine. J’ai bu lentement ces deux superbes vins, en méditant sur le caractère criminel de l’aviation civile et sur le fait que les oiseaux, eux, ont la jugeote de ne pas voler dans la tempête. Au bout d’un moment, le Bandol béni m’a remis l’esprit en place et je me suis dit qu’au fond nous ne sommes que des fleurs dans le vide. » (1)

    Après avoir dépensé les cachets perçus de Hollywood entre 1989 et 1996 pour les adaptations de six de ses romans (2) dans l’achat de grands crus (Romanée Conti, Château Margaux, Petrus, etc., etc.) de la cave d’un riche homme d’affaires, éclusés rapidement et en totalité, il était devenu un « born again » du bandol Tempier. Une douzaine de fois entre 1994 et 2010, il avait fait le voyage jusqu’ici pour venir s’asseoir à la table de Lulu et boire ses vins préférés avec elle : il déclarait en avoir acheté plus de 50 caisses (3). Préférés, selon l’écrivant et journaliste américain Bradbury Kuett, parce que leur tension (tautness) et leurs arômes rustiques le mettaient en harmonie avec un monde à l’état sauvage et que, bus la nuit, ils chassaient les monstres qui hantaient ses rêves.

    En 2016, Tempier a racheté les 20 hectares du domaine de La Laidière (sans doute le meilleur bandol blanc) dont le nom disparaît, ses vignes aussitôt converties à la culture bio maison et désormais vinifiées avec celles du domaine Tempier, devenu une grande exploitation de 60 ha. Sous l’égide de la famille, qui s’est bien agrandie, elle est dirigée par Daniel Ravier, rugbyman, arrivé en 2000 après un passage chez Ott et dix ans au Domaine de Souviou. Il a été convaincu de faire le pas par les deux fils Reynaud et appuyé par Daniel Abrial, l’œnologue incontournable de Bandol — que nous allons retrouver à La Tour du Bon.

    À SUIVRE… LA TOUR DU BON et TERREBRUNE

    Jim Harrison The Raw and the CookedLivre Lulu's Provençal Table

    (1) D’après une citation dans le Dictionnaire amoureux du vin de Bernard Pivot (Plon 2006) d’un passage d’Aventures d’un gourmand vagabond 10/18 (The Raw and the Cooked, 2001, à gauche).
    (2) Cold Feet / L’amour à petits pas (Robert Dornheim, 1989);
    Revenge / Vengeance (Tony Scott, 1990);
    Legends Of The Fall / Légendes d’automne (Edward Zwick, 1994);
    Wolf (Mike Nichols, 1994);
    Dalva (Ken Cameron, TV, 1996);
    Carried Away (adaptation de Farmer / Nord Michigan, Bruno Barreto, 1996).
    (3) de 12 soit 600 bouteilles, c-à-d une palette.
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  • ‘MTONVIN’ A 20 ANS: LE BEL ÂGE ?

    par Daniel J. Berger | Mar 19, 2019

    Vous avez sous les yeux la nouvelle formule du blog Mmmm… ton vin ! qui a été lancé en 2008, dont le titre est aujourd’hui simplifié en mtonvin.net. En dix ans ce blog a mis en ligne plus de six cents posts. Il va continuer à publier au même rythme des compte-rendus de voyages-dégustations, des actualités sur le vin et la vigne, des billets, réflexions, entretiens et commentaires. Et à servir de lien entre les amateurs participant depuis le début des années 2000 aux voyages-dégustations et à l’achat groupé des ‘cuvées spéciales Mtonvin’. On peut le consulter depuis son smartphone.

    Même vocation, même mission

    Ses bandeaux (ci-dessous) ont évolué mais sa raison d’être n’a pas varié : rendre compte sur le mode magazine de l’actualité du vin sur la planète; des voyages-dégustations que nous organisons; des éditions du festival Musica Vini en liaison avec le site musicavini.fr; monter des dégustations entre nous; et élaborer des cuvées signées mtonvin.net de millésimes marquants au meilleur rapport qualité/prix.

    Un convivium formé il y a plus de dix ans a offert ses contributions respectives en anglais et en français : Michael Johnson alors freelance au International Herald Tribune; Noémie Desavanne, journaliste internationale; Michel Marmin, écrivain et éditeur; Patrick du Génestoux, juriste et agronome, disciple du professeur Huetz de Lemps*; Pierre Chalmin, journaliste et romancier; Suzanne Mustacic, reporter à l’AFP; Ted Lelekas, wine teacher en Grèce; Luis Vicente Elias Pastor, historien espagnol spécialiste du vin; Christian Martel, amateur globe-trotter; Dean Tudor, dégustateur canadien; Rocco Lettieri, chroniqueur italien; Guy Laîné, marin buveur; Robert Tixier-Guichard (†), auteur et journaliste; et Lincoln Siliakus (†), juriste australien devenu wine blogger à Sablet.
    *Alain Huetz de Lemps est géographe, spécialiste du vignoble et du vin espagnols.

    De gauche à droite : Daniel J. Berger, Lincoln Siliakus, Ted Lelekas, Hervé Lebec.
    Ces contributions extérieures ont été complétées par les libres témoignages de Patrick Baudouin, Michel Bettane, Elizabeth Carr, Bernard Collet, Sally Devin, Philippe Desquennes, Frédéric Galtier, Denis Grozdanovitch, Hervé Lebec, Philippe Meyer, Jacky Rigaud.
    Depuis 2015, la plupart des contributions extérieures proviennent de posts circulant librement sur la toile.

    Un passé qui passe bien

    En 2018 le blog a célébré son 10ème anniversaire à plusieurs reprises : en mars, voyage-découverte des crus communaux du Muscadet. En juin, participation au Week-End de l’Union des Grands Crus à Bordeaux, avec visite privée des châteaux Les Carmes Haut-Brion, Lagrange, Léoville-Poyferré, Laroze, Grand Corbin Despagne, Bellevue; visite des nouveaux bâtiments de Millésima en cours d’agrandissement, et de la Cité du vin. En septembre, participation au festival Musica Vini. Et en octobre, nouveau voyage-dégustation, cette fois de La Londe-les-Maures à Bandol, en cours de compte-rendu.

    Pendant ces dix années on été élaborées six cuvées spéciales (étiquettes ci-dessous), totalisant quelque 54 000 bouteilles aux environs de 5 € ttc, livrées à travers le réseau des amateurs qui se sont groupés au fur et à mesure autour du blog (1). Et plus d’une quarantaine de voyages-dégustations ont été organisés (2), dont certains chez nos fidèles parrains et marraines (voir Nos parrains).

    Nos prochains voyages-dégustations

    Nous caressons plusieurs projets au rythme de deux ou trois par an : hors d’Europe pour aller visiter un pays berceau du vin, la Géorgie; l’un des plus beaux vignobles de la planète, l’Afrique du sud; goûter les vins d’Israël sur place; et les Finger Lakes, dans le nord de l’État de New York, pendant les vendanges. Et plus près de nous, le Jura-Arbois, Bugey et la Savoie, la Catalogne, la Corse, la Moselle côtés allemand et français; Bordeaux, un univers à lui seul; et notre destination mère, la Loire.

    L’activité de Mmmm… ton vin! a en réalité vingt ans. Le 10ème anniversaire fêté l’an passé est celui du blog, créé avec le concours des époux Lebec qui l’ont hébergé en « sous-sol » de leur web professionnel jusqu’en 2014. Cette année-là des hackers l’attaquent sans pitié le contraignant à stopper momentanément son activité et à changer d’hébergeur (3).

    Putain, 10 ans ! disait la marionnette de Chirac au Guignols de l’info: eh oui, il y a une décade nous existions depuis une décennie ! La première cuvée spéciale remonte à fin 1998 avec un Haut-Médoc Lestage Simon 1995 repéré par Bernard Collet : c’était une répétition. J’ai retrouvé la première lettre (ci-contre) — on communiquait par fax —, qui proposait un achat groupé de Tour Haut Caussan 1997 en primeur. Parmi les destinataires, Jean d’Ormesson qui n’en a pas acheté, pas plus qu’Ophélie Winter, François Giannesini ou Alain Corneau.

    Nous étions très peu nombreux au démarrage de l’aventure mais après une vingtaine de ces newsletters, la liste des destinataires s’est allongée jusqu’à couvrir entièrement la page de garde : en 2002, il fallait aller de l’avant et nous avons décidé de créer un site web, intitulé Lettre aux amis du monde entier buveurs de bon vin de Bordeaux… et d’ailleurs.

    Le site initial (bandeau ci-dessous) a pendant cinq ou six ans constitué une première mouture du blog, publiant des articles, compte-rendus, répertoires de vignobles et de châteaux, pratiquement sans illustrations. Ils ont été peu lus à l’époque car sans communication, mais avec déjà la volonté d’expliquer, de partager en suivant la devise de Jay McInerney (de mémoire) : « j’éprouve autant de plaisir à écrire sur le vin qu’à en boire. » Toutes les rubriques ne sont pas obsolètes et certains articles ont gardé de leur actualité comme par exemple celui sur la visite chez Nicolas Joly à La Coulée de Serrant en septembre 2003. Vous pouvez toujours les consulter sur la page Archives.

    Un regard candide sur vingt années d’histoire du vin

    Le blog mtonvin.net ne prétend pas avoir retracé en 600 articles l’histoire du vin dans le monde depuis vingt ans. Il s’est borné à observer, signaler et commenter par touches impressionnistes les tendances manifestes — baisse de la consommation en Europe au profit d’une recherche de qualité; alertes sanitaires des pouvoirs publics français qui assimilent le vin aux alcools forts, tandis que l’Espagne distingue le vin comme produit culturel à part entière; phénomène du vin nature; hausse des prix et des écarts de prix entre par exemple les grands crus de Bordeaux (qui ne s’adressent plus au public français que pour quelques %) et les AOP et/ou IGP; amélioration notable de la qualité dans les régions d’Europe que nous avons visitées (Italie, France, Espagne, Allemagne, Portugal notamment), due à l’accroissement des compétences des vignerons arrivant sur le marché, bien souvent des passionnés; recherche de cépages pouvant s’adapter au réchauffement climatique, qui facilite aussi la viticulture dans les zones septentrionales comme le Royaume-Uni; entre autres sujets.

    Le blog mtonvin.net va s’efforcer de poursuivre sa quête hédoniste sur le chemin des vignes, à la recherche des crus d’aujourd’hui et de demain et la quête de vins inconnus. 

    (1) Médoc 2015 (Coopérative de Gaillan-en-Médoc, 1 800 bouteilles); Haut-Médoc 2009 (Tours de Charmail, 5 200 b); Haut-Médoc 2010 (Côté Pontoise (Cabarrus), 14 000 b); Corbières 2011 (Château Cascadais, 12 000 b); Graves 2015 (Château Trébiac, 10 800 b); Saint-Estèphe 2016 (Marquis de Saint-Estèphe, 10 000 b).
    (2) Alentejo, Alsace, Anjou (Bonnezeaux, Coteaux du Layon et de l’Aubance, Bourgueil, Savennières, Quarts de Chaume), Beaujolais, Bordeaux (Médoc, Haut-Médoc, Entre-Deux-Mers, Fronsac, Graves, Pessac-Léognan, Pomerol, Saint-Émilion, Sauternes), Bourgogne, Chablis, Chine (Hebei, Mongolie intérieure, Ningxia), Chinon, Languedoc, Muscadet, Navarre, Orléanais, Paris (Montmartre), Péloponnèse, Porto, Provence (Côteaux d’Aix, Bandol et La Londe-Les Maures), Rheinessen, Rioja, Roussillon, Saint-Pourçain, Sancerre, Saumur, Slovénie, Suisse, Toscane, Touraine, Trentino, …
    (3) Aujourd’hui OVH. Selon l’agence digitale Exotikarts qui a rénové le blog, il s’agit de hackers d’origine russe venus s’entraîner aux cyber attacks sur notre blog comme terrain de jeu. La gangrène provoquée sur la base de données a causé des dégâts considérables et difficiles à réparer. Le blog a bien failli disparaître, mais l’ensemble des éléments endommagés a pu malgré tout être récupéré et restauré en majeure partie : merci à tous les sauveteurs.
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  • INDIVIDUALISTES DE LA VIGNE, UNISSEZ-VOUS !

    par Daniel J. Berger | Mar 8, 2012

    DANIEL J. BERGER

    Nous n’étions rien, soyons tout ! — la ligne mythique de l’Internationale, bien des vignerons sont en train de la vivre pleinement. Pour se sentir mieux et plus forts, même les « plus individualistes, tu meurs! » sont résolus à s’unir, j’ai pu le constater il y a quelques jours au salon Vinisud de Montpellier.
    Prenons le groupe les
    Outsiders, il intègre dix vignerons du Languedoc-Roussillon qui « font les choses différemment ». Ou Ambiance Rhône Terroirs, qui rassemble huit familles du Rhône pratiquant la dynamique de groupe à leur façon. Ou le GVin aux vingt domaines et vingt appellations. Ou encore en Val de Loire, Singuliers Vignerons qui réunit dix domaines en biodynamie. On regarde.

    GVin est un groupement de 20 propriétés viticoles de premier plan situées en vallée du Rhône, en Provence et en pays d’Oc. Il présente une offre de vins savamment complémentaire autour du GSM, comprenez Grenache-Syrah-Mourvèdre, les trois cépages sudistes rois. Son originalité est de rendre possible aux agents, cavistes, grossistes, l’achat panaché de bouteilles de chaque propriété, de Condrieu à Bandol, de Rivesaltes à St-Joseph, de Cassis au Larzac : vingt domaines, vingt appellations. Jadis isolés, ils se serrent les coudes, et se font du bien.
    Réunis à Vinisud, j’ai rencontré deux d’entre eux : le domaine Sainte-Anne, situé à St-Gervais entre Bagnols-sur-Cèze et Barjac, et le domaine Tempier de Bandol. (suite…)

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