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  • JACQUES DUPONT : LE VIN ET MOI (1)

    par mtvadmin | Mar 14, 2017

    D’après l’interview de LAURENT GOTTI, journaliste dégustateur en Bourgogne 13.12.16.

    Livre de Jacques Dupont Le Vin et Moi
    Avec son livre Le Vin et Moi paru fin 2016, Jacques Dupont, le journaliste et chroniqueur spécialisé de l’hebdomadaire Le Point, livre dans le même esprit une suite à son précédent livre Choses Bues, paru en 2008 (*).

    De son œil toujours aussi aiguisé voire satirique sur le monde du vin, il nous livre ses réflexions sur la dégustation, les vins naturels, la pratique du journalisme de vin, les nouveaux venus qui débarquent dans la vigne. 

    Interview cash.

     

    Vous écrivez : « la dégustation ne consiste pas à traquer le défaut mais à déterminer si le plaisir le dépasse. » Pensez-vous que la notion de plaisir est trop absente des dégustations professionnelles ?
    Les grands auteurs ont célébré l’ivresse pendant 2 000 ans : il suffit de lire Horace, Virgile ou Baudelaire. Aujourd’hui, le politiquement correct ne nous en donne plus le droit. Car on a ramené hypocritement le plaisir de boire du vin au plaisir de la « dégustation. » Aujourd’hui on met beaucoup de mots sur du vide, le côté convivialité qu’apportait une légère ivresse, le partager à table, tel que le concevait Voltaire par exemple, on le gomme : il disait que quand il recevait d’Alembert, sans un peu d’ivresse il s’ennuyait…

    Œnologie ou dégustation ?
    Il existe une culture un peu bizarre du vin qui entretient la confusion entre l’œnologie et la dégustation. Les gens disent : « Je prends des cours d’œnologie ! » Non, ils ne prennent pas des cours d’œnologie, ils n’apprennent pas la biochimie. On a enveloppé le plaisir de boire du vin dans un discours pseudo-scientifique. Les œnologues sont des gens au service du vin et ils le font très bien, mais ce sont aussi des traqueurs de défauts. Comme ils sont présents dans les dégustations, les jurys des concours, etc., les consommateurs ont tendance à se ranger derrière  « l’homme de l’art  » et à se mettre à traquer le défaut à leur tour.

    Je crois que le vin populaire a disparu de nos sociétés, on est dans le vin élitiste. Quand on dit que beaucoup de jeunes s’intéressent au vin, si on y regarde de près, il s’agit des jeunes de l’élite, des grandes écoles. Ils s’y intéressent parce que le grand-père avait une belle cave, dans une belle maison, etc. (suite…)

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  • LOW YIELDS ARE NOT ALWAYS BETTER

    par mtvadmin | Mar 12, 2017

    By LAURA BURGESS | VINE PAIR  Feb 21, 2017

    LAURA BURGESSOne of the most popular ideas in wine is that low-yielding vines — which produce a tiny amount of grapes instead of a bumper crop — make better wines.
    For centuries, this myth has slowly permeated the industry, infiltrating tasting rooms and 
    Wine Spectator, and even wine labels.
    This argument for fewer grapes rests largely on the belief that vines produce a finite amount of grapes over their lifetime, and producing fewer berries each vintage makes those grapes more concentrated and flavorful. 

    As a result, those more flavorful grapes will produce “better,” more flavorful wines.  It is an idea as old as at least the ancient Greeks.  In his book Terroir and Other Myths of Winegrowing, UC Davis viticulture professor Mark A. Matthews credits Virgil as a source.  “Bacchus loves open hillsides,” Virgil wrote, meaning grapes prefer the less fertile hillsides — where they produce fewer grapes — to valley floors, where the yield is more plentiful.  Even famed wine critic Jancis Robinson quotes Virgil in The Oxford Companion to Wine, noting that the ancient Greeks knew that less fertile soils and lower yields were better for grape cultivation.

    But this, my friends, is an alternative fact.  Quite simply, there’s no universal magic formula for growing the perfect grapevine and making “great” wine.  Both high and low yields can make great wine, especially because “great” depends on your taste preferences.  The idea that low-yield grapes always — and only — produce better wines is simply a myth.

    (suite…)

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  • PET’ NAT KÉSACO ?

    par mtvadmin | Mar 7, 2017

    D’après Christoph Nicklas | MEININGER’S | 1er mars 2017
    Reprise de la version allemande de SOMMELIER MAGAZINE

    Méthode rurale, méthode ancestrale, méthode artisanale ou encore PET’ NAT (pétillant naturel), une nouvelle façon de faire des bulles.  Les amateurs sont là, un peu partout.
    Allemands et Autrichiens ne sont pas les derniers, qui poursuivent dans la voie initiée en Languedoc au XVIème siècle et revitalisée dans la Loire dans les années 1990.
    Réflexions après dégustation organisée par le magazine
    Meininger il y a quelques jours.

    It requires strong nerves and a willingness to experiment: must is put into bottles while it is still fermenting, sometimes with more, sometimes less, residual sugar, and then it is a case of waiting.  This is a very simplified explanation of the first stages of a « pétillant naturel » wine, or pét nat for short.

    As popular as the natural sparkling category may be with open-minded sommeliers, dealers and restaurateurs, it is anything but new.

    pétillant

    Pét Nat de France, d’Espagne, d’Italie. De gauche à droite : Agnès et René Mosse – Moussamousettes pétillant rosé 2014; Los Pilares – La Dona muscat pétillant; Costadila – Prosecco Colli Trevigiani IGT; M. Gadouche & P. Potaire – Les Capriades Pét Sec.
    (Source : Agora Vino; Domainesomm.com; Bioenoteca.it; noblefineliquor.co.uk)

    The methods are similar to those of the much discussed and conceptually elusive natural wines, which are characterised by the renunciation of technical and scientific wine-making methods – pure yeast cultures, sulphurisation, the addition of enzymes, cold fermentation and concentration – and rely instead on historical, traditional wine making.

    (suite…)

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  • BOURGOGNE ROUGE 2015 : LES 10 PREMIERS DE DECANTER

    par mtvadmin | Fév 28, 2017

    From DECANTER  Feb 17, 2017

    Les dégustateurs de l’influente revue britannique Decanter ont publié leur classement des Bourgogne rouges 2015. Résultats en images et anglais, mais sans les prix…

    N°1 — MUSIGNY
    DOMAINE JACQUES-FRÉDÉRIC MUGNIER
    CHAMBOLLE-MUSIGNY

    The quintessence of great red Burgundy.
    Deep red, as it usually is at Mugnier, although they cannot explain why.
    Voluptuous nose with more dark fruits than usual, black cherries and blueberries providing a lavish but not blowsy fruitiness.
    Rich and majestic, full-bodied and weighty, with no rough edges or signs of excessive extraction.
    Highly concentrated but not to excess, it has underlying acidity that gives tension and poise as well as persistence.

    Drinking Window: 2022 – 2045

     

     

    N°2 — LA TÂCHE GRAND CRU
    DOMAINE DE LA ROMANÉE-CONTI
    VOSNE-ROMANÉE

    Intense, sweet raspberry nose. Ultra-refined, if less sumptuous than Richebourg, showing a polished oakiness.

    Fine attack, lean and limpid, completely different from the more assertive Richebourg.

    There is an emphasis on clarity and precision here with fine-grained tannins supporting the fruit.

    A chiselled beauty, linear and very persistent.

    Drinking Window: 2021 – 2040

     

    N°3 — ROMANÉE-CONTI
    DOMAINE DE LA ROMANÉE-CONTI
    VOSNE-ROMANÉE

    Rich, voluptuous red fruits.

    More accessible than usual, with some floral notes.

    Lean and intense, with tremendous purity of fruit.

    Stylish tannins and refreshing acidity.

    Linear, tight, and persistent, and although very similar to La Tâche in structure, it has a tad more length.

    Drinking Window: 2021 – 2045 (suite…)

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  • QU’EST-CE QUE LA DÉGUSTATION GÉO-SENSORIELLE ? (3)

    par mtvadmin | Fév 27, 2017

    D’après JEAN-MICHEL DEISS (photo ci-dessous)

    Réhabilitée par Jacky Rigaux, l’analyse « géo-sensorielle » s’inscrit en complément de l’analyse « sensorielle » inventée après la dernière guerre et codifiée en 1974 par le Professeur Vedel, l’inventeur du verre à dégustation INAO.
    — L’analyse sensorielle a pour objet de définir le vin d’abord par l’olfaction, par le nez (1).
    — L’analyse géo-sensorielle a vocation à percevoir la relation reliant les caractéristiques d’un vin et son lieu de production.

    Aujourd’hui, tous les amateurs agitent leur verre en espérant capter et nommer le dernier arôme… souvent rajouté ! Personne ne s’interroge sur la structure des vins et plus particulièrement sur leur aptitude à la garde et au voyage, questions pourtant importantes quand on vise un retour à plus de naturalité et au renoncement au sur-sulfitage.

    La dégustation géo-sensorielle vient de loin. Elle a contribué à l’élaboration du Cadastre Charlemagne (802) de la Bourgogne à l’Alsace et du Rhin au Danube, dans une perspective successorale saxonne, en nommant les traits caractéristiques ou « talents » de chaque lieu-dit. Elle a été perfectionnée par les religieux de Cîteaux qui, avec Bernard de Clairvaux, ont recherché les lieux favorables à la production de « Grands Vins Purs et Nature, Sang de notre Seigneur. » On dit que les moines goûtaient la terre….

    Du XVème au milieu du XIXème siècle, elle devient le principal outil des Gourmets (voir posts précédents).

    Aujourd’hui, la dégustation géo-sensorielle se pratique plus avec un tastevin qu’avec un verre analytique, et dans le noir ou la semi-obscurité plutôt que dans une salle blanche à l’éclairage normé. Il s’agit de saisir la texture des vins plutôt que leurs arômes, de « taster » leur niveau de complexité, d’éprouver leur capacité à se minéraliser pour aboutir à un équilibre final et une harmonie absolue.

    Forme subtile d’introspection, elle révèle le côté humain des vins et l’homme dans le dégustateur, ce qu’exprime Paul Claudel dans Louange du vin : « le vin est professeur de goût : en nous formant à la pratique de l’attention intérieure, il est libérateur de l’esprit et l’illuminateur de l’intelligence. »

    D’après un texte du Domaine Marcel Deiss, Bergheim, 25 juin 2013

    (1) Selon Jules Chauvet, fondateur de l’œnologie microbiologique moderne, l’olfaction serait 20.000 fois plus performante que le goût.

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