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POÈTES BEAT : PRISE DE TÊTE OU MANQUE ?
De gauche à droite : les poètes américains Lawrence Ferlinghetti et Allen Ginsberg, Bob Dylan, et les frères Peter et Julian Orlofsky, photographiés par le designer italien Ettore Sottsass à San Francisco en 1965.
Ils ont l’air tous de bien se barber. Qu’attendent-ils donc ?L E V I N !
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ALFRED COINTREAU LOOKS BACK IN ANGERS
From WINE SEARCHER June 9, 2014 | Interview by Don Kavanagh
A descendant of founder Edouard Cointreau, we meet the young ambassador for the family’s famous liqueur.
27-year-old Alfred Cointreau leaning on a 1959 Panhard Dyna delivery fourgonnette’s door, is the perfect ambassador for the family’s famous liqueur © Cointreau
As a member of the famous Cointreau family of Angers, is it your destiny to end up running the company?
Perhaps I will one day. I am still young, only 27, and I only became involved in the company three years ago, so I think I have still a lot to learn before I think about taking over.People talk about your age a lot, does that bother you?
No, not really. I suppose I am lucky. I am part of a family who make a wonderful product and have been doing so for many years. But it is interesting seeing people’s reactions when I turn up to a tasting; they are expecting some old guy with white hair. The company has always been quite young, though; in the first generation, Edouard was a young man when he started. Having said that, my grandfather never switched on a computer in his life, so it is up to us in the younger generation to build an online presence for Cointreau.
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LA LUTTE ANTI FLAVESCENCE DORÉE CONTINUE EN CÔTE D’OR
D’après DIJON BEAUNE Newsletter 13 mai 2014
La présence de la flavescence dorée, maladie mortelle de la vigne, mise en lumière par l’affaire Giboulot, le viticulteur en biodynamie qui avait refusé de la traiter préventivement sur ses parcelles, est attestée en divers lieux de Côte-d’Or. La préfecture de la Côte d’Or a communiqué les moyens de lutte contre cette maladie et l’insecte qui la transmet, la cicadelle (photo). Plusieurs communes de la côte viticole vont être soumises aux traitements insecticides et pesticides.
Une dispositif de surveillance a permis d’attester la présence en 2013 de ceps isolés touchés par la flavescence dorée à Meursault, Saint-Aubin, Volnay et Pommard. Les autorités sanitaires et l’État ont reconduit pour 2014 les mesures prises l’année dernière pour lutter contre ce fléau.
Les vignes du sud de la côte de Beaune devront faire l’objet de deux traitements insecticides, le second étant conditionné aux résultats des comptages de larves de cicadelles à l’issue du premier traitement.
Les communes concernées sont Auxey-Duresses, Bligny-les-Beaune, Chassagne-Montrachet, Corcelles-les-Arts, Corpeau, Ebaty, Meursault, Monthelie, Pommard, Puligny-Montrachet, Saint-Aubin, Santenay et Volnay.
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20ème MONDIAL DE BRUXELLES : QUESTIONS À BERNARD SIROT (2)
DANIEL J. BERGER
Avec plus de 8 000 bouteilles du monde entier dégustées pendant trois jours, le Concours Mondial de Bruxelles est devenu un capteur de tendances et de mutations du goût du vin sur la planète.
» Le vin réunit les peuples : autour d’une bouteille, surgit l’amitié » assène Louis Havaux, le fondateur de ces championnats du monde des vins, devenus itinérants d’un pays producteur à l’autre. Pour son 20ème anniversaire, le CMB effectue un retour aux sources à Bruxelles même.
Suite et fin de l’interview de Bernard Sirot, directeur technique du CMB.Comment expliquer que le concours soit né en Belgique ?
Il existait déjà un « Mondial des vins de Bruxelles ». Avec Louis Havaux, mon père spirituel, nous avons réfléchi à la création d’un concours se déroulant en Belgique, en tant qu’un des principaux pays consommateurs, hors production, et la 1ère édition a eu lieu à Bruges. Puis le fils de Louis, Baudouin Havaux, nous a rejoint et le projet s’est développé tranquillement mais sûrement jusqu’à aujourd’hui : nous avons commencé en 1994 avec 650 échantillons et nous en sommes à 8 060 en cette 20ème année.Vous êtes vous-même belge, journaliste passionné, exploitant avec votre épouse un vignoble en Sauternais depuis 21 ans… Le vin, une passion belge ?
En tout Belge réside un consommateur de vin, en tout consommateur de vin un curieux, et le Belge est curieux par nature. Quand je disais « hors production », c’était plus vrai il y a 20 ans qu’aujourd’hui : cinq à sept vignobles se créent chaque année en Belgique, entre Sambre et Meuse pour la plupart, et nous en sommes déjà à une centaine. Avant la bataille de Waterloo, pour éviter toute concurrence avec la France, Napoléon avait demandé la destruction du vignoble belge. Il renaît maintenant, une preuve de plus de l’intérêt des Belges pour le vin. (suite…) -
20ème MONDIAL DE BRUXELLES : QUESTIONS À BERNARD SIROT (1)
DANIEL J. BERGER
8 060 vins provenant de 58 pays s’affrontent en ce moment à Bruxelles aux championnats du monde des vins, 2 428 pour la France suivie par l’Espagne (1 615), l’Italie (1 163), le Portugal (965).
Bernard Sirot, le conseiller technique du Concours Mondial de Bruxelles, répond à nos questions.Comment caractérisez-vous le CMB par rapport aux autres grands concours mondiaux de vin ?
Il y a les concours nationaux, et les concours internationaux comme celui du Québec, Decanter à Londres, Mundus Vini en Allemagne, et il y a le Concours Mondial de Bruxelles. Notre principale caractéristique est sans doute l’équilibre entre le sérieux et la convivialité. Au fil du temps, un collectif de 600 dégustateurs provenant de 50 pays s’est créé, un véritable fan club, qui confère au CMB son identité et son esprit. Les 600 ne peuvent pas être admis tous à chaque édition — nous ne pouvons matériellement dépasser 350 — et cette année j’ai dû refuser beaucoup de sollicitations dont 127 venant de Français : c’est dire le succès du CMB.Vous dites que les quelque 8 000 vins en compétition « représentent 500 millions de bouteilles commercialisées. » Pouvez-vous expliquer ?
Chaque vin inscrit correspond respectivement à un certain nombre de bouteilles qui sont commercialisées. 500 millions est le nombre de bouteilles vendues en cumulant les 8 000 vins en compétition.Bernard Sirot (ci-dessus) : « Le vin est un domaine sérieux dans lequel on peut s’amuser. » (suite…)