• GRANDS CRUS D’ALSACE : LA GUÉGUERRE (2)

    par | Déc 23, 2009

    COMMUNIQUÉ

    La querelle des grands crus, du cépage et du terroir se poursuit en Alsace.
    Comme il nous l’avait dit sur place le 13 juin dernier, Jean-Michel Deiss* a lancé un vaste chantier de définition du lien au terroir dans les 51 lieux-dits concernés par la mention « Grand Cru ». Sa méthode privilégiant le terroir n’a pas fait l’unanimité**.

    Lors d’une conférence de presse le 3.12 à Paris, le directeur de la cave coopérative de Pfaffenheim, Alex Heinrich, a ouvert le débat : « il y a les partisans de la spécialisation des Grands Crus, avec un cépage principal qui serait le mieux adapté à exprimer tout ce que le terroir peut apporter, comme le riesling dans le Schoenenbourg; les partisans de l’élargissement des cépages autorisés, comme le sylvaner dans le Zotzenberg, voire le pinot noir dans le Vorbourg; et les partisans de l’assemblage, comme dans le Kaefferkopf et l’Altenberg de Bergheim. » (suite…)

  • SÉMINAIRE !

    par | Mar 20, 2009

    HERVÉ LEBEC

    Il en est du travail comme du reste, nous ne sommes pas tous les jours à l’abri des coups de chance !

    Œuvrant comme il se doit à l’avenir numérique de mes concitoyens, il m’arrive d’avoir le plaisir d’animer ici ou là quelques conférences, ateliers et autres séminaires. Toutefois, aménagement de notre territoire oblige, la France TGV réduit le plus souvent ce plaisir à un parcours du combattant avec lever aux aurores – ablutions – petit déjeuner expédié devant chat hébété – métro – TGV – boulot – déjeuner – boulot – TGV – métro – retour à pas d’heure – dodo et fermez le ban !

    C’est donc avec une satisfaction certaine que j’ai vu se confirmer la tenue sur deux jours d’un séminaire au Château de la Barge. Du temps, enfin du temps ! Pour travailler bien sûr (le séminaire fut tout à fait studieux et productif) mais pas seulement …

    Comme eut dit Anthelme Brillat-Savarin : « Le plaisir de la table est de tous les âges, de toutes les conditions, de tous les pays et de tous les jours. » Et de ce point de vue, le soir venu, nous fûmes, si j’ose dire, servis ! Rien, ni de la table, ni des convives, ne manqua !

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