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  • LES VIGNERONNES DE SETÚBAL (1)

    par Daniel J. Berger | Oct 31, 2019

    Au Portugal, le salon VINIPAX qui s’est déroulé dans l’Alentejo, à Beja, a été l’occasion pour l’organisateur, l’œnologue Anibal Coutinho, vigneron à Sintra, de convier la presse européenne à un tour des régions viticoles du sud de Lisbonne, entre les estuaires du Tage et du Sado. On m’avait attribué la péninsule de Setúbal, qui comprend trois appellations dont Palmela, la plus importante.

    Pourquoi ce titre « Les vigneronnes de Setubal » ? Eh bien, en souvenir du nanar catastrophique de Luis Mariano « Les lavandières de Setubal » qu’on entendait à la radio au milieu du siècle dernier… Et parce que les femmes sont bien présentes ici dans le monde du vin. Suivons le guide.

    La culture de la vigne remonte à une période beaucoup plus ancienne que la formation même du Portugal. On dit qu’ont été retrouvés lors de récentes fouilles archéologiques sur la Péninsule de Setúbal, des pépins de raisin datant du VIIIème siècle avant J. C.! La vigne a été cultivée dans la vallée du Sado environ 2 000 ans avant J. C. et le vin a été utilisé dans les échanges commerciaux par les Phéniciens autour de 1 000 ans avant J. C.

    Setúbal, la ville, est une merveille de couleurs, de senteurs, de sites contrastés et d’un habitat coloré et bien conservé : le marché aux poissons, les dauphins au large, les plages et… les vignes : on recommande les excursions œnologiques à Setúbal et Palmela et à Serra da Arrábida, Sesimbra, Azeitao…

    La Maison de la route des vins à Palmela qui est aussi un lieu de dégustations éclairées, indique les itinéraires dans les vignobles — Montijo, Alcácer do Sal, Grândola, à pied, en voiture ou en bateau.

    Deux appellations, Sétúbal et Palmela.

    Setúbal produit le fameux vin de liqueur entre 17 et 18°, le moscatel, version moscatel de Setúbal ou moscatel roxo, issus de clones du muscat d’Alexandrie, l’un des cépages les plus aromatiques du monde, puissant au nez et capiteux en bouche, un magnifique vin « de dessert » intense et persistant, dont la couleur ambrée fonce avec l’âge et qui peut vieillir un siècle. Il s’étend sur une superficie d’environ 500 ha, soit 6-7% de la production de la région mais 14-15% en valeur.

    Rendu célèbre par les rois Richard II d’Angleterre et Louis XIV jusqu’à Robert Parker qui l’a noté 100/100 en 2011 et les concours Muscats du Monde à Frontignan où le Moscatel de Sétúbal s’est classé trois fois en tête et se tient dans les cinq premiers chaque année sans discontinuer. Autant que le Porto, Le Moscatel de Setúbal est un monument de l’histoire du vins portugais.

    J’en ai goûté plusieurs et c’est à chaque fois une révélation d’une grande sensualité. Note de dégustation trouvée sur place : « de couleur dorée, qui va du topaze clair à la couleur ambre et avec des arômes floraux et exotiques, rappelant la fleur d’oranger et le tilleul, parfois la rose, avec des tons de miel. Des arômes d’agrumes (citron), de litchi, de poire mure et de datte dans les jeunes et, pour les vieux de 20-25 ans, des arômes plus complexes et subtils de raisin de Corinthe, de noisette, d’amande et de noix. »

    Et Palmela, jadis monopolisée par trois grands producteurs et deux gigantesques coopératives, que nous allons visiter, aujourd’hui répartie en une trentaine de marques. Les vignes sont plantées sur deux terroirs : sols argilo-calcaires pour les coteaux escarpés de montagne dont l’Arrábida (jusqu’à 500 m) et sur de petits coteaux à faible altitude (150 m). Et sols pauvres et sableux dans la grande plaine traversée par les rivières Sado, Sorraia et Almançor.

    De nombreux cépages en rouge, le castelão (prononcer castelan) appelé localement periquita du nom de la propriété où il a été planté (en 1840 par José Maria da Fonseca), qui s’adapte bien aux différents types de sols, dominant l’appellation au 2/3. S’y ajoutent pour le tiers restant les aragonez, alicante bouschet, touriga nacional, trincadeira, touriga franca, alfrocheiro notamment; et aussi syrah, cabernet sauvignon, merlot et petit verdot.

    Et pour les vins blancs, qui parviennent à garder de la fraîcheur malgré la chaleur locale, outre le moscatel de Setúbal (à la fois cépage et nom générique), on trouve l’arinto, le Fernão Pires, et aussi le chardonnay et le sauvignon blanc.

    L’Atlantique au large de la péninsule de Setúbal depuis la terrasse de la Pousada du Château de Palmela

    J’écoute Henrique Soares, président de la région vinicole de Setúbal, décrire sa belle région sur la terrasse plein soleil de la Pousada du château de Palmela, et l’on voit à l’horizon la longue et fine barre de Troia fermant presque l’accès au golfe de la péninsule. Bordée par l’océan atlantique, les vignes sont protégées par le parc naturel de l’Arrábida et la réserve de l’estuaire du Sado qui leur procure une biodiversité terrienne et marine : « les vins affichent une salinité caractéristique, très agréable. » Si les sols ocre paraissent secs, ce n’est qu’une impression : « nous n’irriguons pratiquement pas, non que ce soit interdit comme en France mais ce n’est pas nécessaire, les réserves d’eau souterraine fournissent aux raisins l’humidité dont elles ont besoin. »

    La barre de Tróia au centre de la baie

    Dans le vin comme dans bien d’autres domaines au Portugal, c’est l’équilibre et le juste milieu qui caractérisent les crus de Palmela-Setúbal : les vignes bénéficient à la fois d’un ensoleillement et d’une lumière idéales, d’une riche biodiversité entre vallées et collines d’un estuaire à l’autre, et d’une fraîcheur nocturne apportée en permanence par la mer : « nos crus se situent entre les vins atlantiques et les vins méditerranéens, » dit Henrique Soares en souriant.

    Henrique Soares, le sympathique patron des vins de Setúbal

    Henrique m’emmène au centre de Palmela déguster quelques crus à la Maison de la route des vins, dépositaire d’un grand nombre de vins des producteurs partenaires de la région.

    MOSCATEL, le vin d’ici

    C’est surtout sur les liquoreux « generosos » que se porte mon attention, des nectars (nom emmployé souvent ici) qui se mangent autant qu’il se boivent. Il existe de nombreux muscats ou moscatels dans le monde — notamment Douro, Catalogne, Californie, USA et Canada, Australie, Autriche, Italie, Alsace –, mais on s’accorde pour constater que celui de Setúbal est le meilleur de par sa concentration et sa richesse aromatique.

    Moscatel de Setúbal. Cépage muscat d’Alexandrie à gros grains, blanc donc. Le 2016 de la famille Horãcio Simões, l’un des plus grands spécialistes, m’a paru ravissant au sens premier du terme — nez complexe de mure, de fruits confits, de figue, de prune très mure.

    Le corps est onctueux, puissant, gras, d’une rondeur étourdissante, frais, avec une surprenante acidité quand on connaît la dose de sucre.

    Comme le dit le journaliste Hervé Lalau, il s’agit d’un « vin multidimensionnel qui nous emmène au tréfonds de notre bibliothèque sensorielle. »

    Moscatel Roxo (prononcer roujch) de Setúbal. Il s’agit cette fois d’un cépage rouge (baies rose foncé) plus tannique, avec un peu plus d’acidité. Mais la couleur du Venâncio Costa Lima 2014 provient des fûts et l’on ne voit pas trop la différence avec le premier, elle ressemble à celle d’un Armagnac.

    La dégustation est encore plus brillante : un bouquet de fruits à la fois frais et très murs; plus alcoolique aussi, le vin n’est en bouteille que depuis 5 ans et il va devenir à terme une sorte de cognac fruité.

    Les producteurs de Moscatel les plus connus, outre Horácio Simões, sont Bacalhôa, José Maria da Fonseca, Adega de Palmela, Adega de Pegões, Xavier Santana, SIVIPA, Venâncio da Costa Lima, et Casa Ermelinda Freitas que nous allons voir demain.

    Les prix sont très « démocratiques », 14-15 € pour un Roxo de moins de 5 ans, 20-25 € en moyenne pour un Roxo de 10 à 15 ans. 40-50 € pour de très grandes bouteilles chez Horácio Simões.


    PROCHAINE ÉTAPE : CASA ERMELINDA FREITAS, UN VRAI SUCCÈS FÉMININ

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  • SIDEWAYS EFFECT TO LAST FOREVER?

    par mtvadmin | Oct 29, 2019

    Julie Tremaine | VINEPAIR | 0ct. 25 2019

    When you drive up California’s Highway 101, past Santa Barbara and then into the Santa Rita Hills, with the sunlight shining off the Pacific as you climb, it’s clear you’re somewhere special. On the other side of that craggy pass is the Santa Ynez Valley, a tiny pocket of California’s Central Coast that’s home to 120 wineries. It’s an enchanting place, where acres upon acres of grapes give way to lavender farms and fields of horses. It’s easy to forget you’re only two hours away from Los Angeles.

    In the late 1990s, screenwriter Rex Pickett would make that drive and visit the area and sit at the bar at The Hitching Post II restaurant in Buellton, Calif., working on his latest novel, “Sideways.”

    At the time Pickett was drafting “Sideways” at The Hitching Post II, however, the Santa Ynez Valley wasn’t a popular wine destination. There were grapes, yes, and there were wines, especially Pinot Noir. But even though there was a surge in wine production in the valley in the 1990s — when “Sideways” was published in 1999, Santa Ynez vineyards produced over 70,000 cases of wine — the area’s AVAs were mostly only loved by locals and L.A. day-trippers.

    Then, in 2004, Pickett’s novel “Sideways” became a movie. A movie that was nominated for 122 awards, taking home an Oscar for best adapted screenplay and a Golden Globe for best comedy. A movie that, more than anything, made us casual drinkers all feel a little inferior about our ability to understand the nuances of serious wine appreciation. (“They overdid it,” Virginia Madsen’s Maya says of a wine from Andrew Murray. “Too much alcohol.”)

    Maybe that’s why the “Sideways” effect, which is a real thing that has been studied by universities and winegrowers’ associations since the year after the movie came out, created surging interest in Pinot Noir — and dinged Merlot consumption to this day.

    The film continues to drive tourism, too. When travelers first started showing up in the valley, wanting to see the landmarks featured in the movie, locals assumed it would end quickly. Surely the crushing lines that formed at the wineries early in the morning, blocking out the employees who held the keys to open the tasting rooms for the day, would abate eventually.

    They did, but only because the wineries expanded tasting rooms to accommodate all the people newly interested in Santa Ynez Valley wines. In less than a year after the movie’s release, the Santa Ynez Valley tourism board distributed almost 40,000 maps for self-guided “Sideways” tours, according to The New York Times. Los Olivos alone added nearly 20 new tasting rooms, like Andrew Murray’s E11ven Wines. Miles and Maya may have criticized Murray’s wines, but the crowds still rolled in, curious to try anything mentioned in the movie.

    The crowds came for the movie, but they stayed for the wine. The area is best known for its Pinot and Chardonnay production — those grapes grow best in the cooler western part of the valley — but the warmer eastern side, where Happy Canyon has only been a designated AVA for 10 years, is producing bigger reds, like Bordeaux-style blends that rival those from California’s more famous Napa and Sonoma growing regions.

    “Sideways” didn’t just capture the essence of the area’s wine, though. It captured the essence of the place itself, from the windmills in the quirky Danish town of Solvang, to the tiny main street of Los Olivos, which, without cars, looks like it’s still part of the Old West.

    Even 15 years later, you can see traces of the movie everywhere. Travelers can book a stay at The Sideways Inn, which is how The Windmill Inn rebranded itself after the main characters, Miles and Jack, stayed there.

    Next door, in The Hitching Post’s new tasting room, you can see movie stills and behind-the-scenes photos from filming, and bottles of wine made especially for the film, which are now signed by writer-director Alexander Payne and stars Paul Giamatti, Thomas Haden Church, Virginia Madsen, and Sandra Oh.

    You can also sit in one particular booth at Solvang Restaurant and, under a framed movie still of Haden Church and Giamatti at that same table, talk to Lori, a manager who’s been serving the restaurant’s signature Danish cuisine for years, about how the actors encouraged her to audition for a speaking role.

    You can even stand outside Los Olivos Wine Merchant and Cafe, kick the dirt, and yell to anyone listening that you’re not drinking any f*cking Merlot. You’d be doing yourself a disservice, though. There are some great ones coming out of the valley, especially from Happy Canyon, and from Kalyra Winery, where Oh’s character Stephanie works and where she and Giamatti’s Miles tear down the Cabernet Franc as “flabby.”

    The lasting interest in the movie is so strong that, today, the internet is rife with self-guided “Sideways” tours for people who want to create their own experiences. Local tourism offices still offer those “Sideways” maps, and tour companies offer excursions like the Sideways Wine Tour.

    Earlier this month, Oct. 15 to 18, the Santa Rita Hills Winegrowers Alliance hosted Sideways Fest, a three-day celebration of the 15th anniversary of the movie. The weekend included an outdoor screening of the movie with a panel discussion with “Sideways” alums, a bus tour of filming locations, and a wine festival featuring over 40 area wineries.

    Today, there are more than a million cases of wine coming out of the valley every year. You don’t need to go to Santa Ynez Valley to taste them, but, as 15 years’ worth of “Sideways” fans can attest, it’s certainly worth the trip.

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  • DE L’ÉTÉ À L’HIVER

    par Daniel J. Berger | Oct 27, 2019

    Humour

    À PARAÎTRE BIENTÔT : Les vigneronnes de la Péninsule — une série sur la région de Setubal, Palmela + une excursion en Alentejo…

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