CHRISTIAN MARTEL

Quelques mots sur le vin lors de notre voyage cet été en Chine, à l’occasion de l’Expo de Shanghai, puis au Japon.
Les deux pays ont beaucoup à donner aux visiteurs curieux de tout, mais peu aux amateurs de bonnes bouteilles…

Rien à voir avec l’hémisphère sud où nous en avions dégusté l’année dernière du fort bon dans les pays producteurs.
Nous avons croisé quelques rares bouteilles, par exemple à l’aéroport de Hong Kong, une superbe boutique en Tax Free présentait une cinquantaine de bons crus de Bordeaux en rouge et de Bourgogne en blanc aux prix du marché français, à côté de quelques bouteilles australiennes. Pas un acheteur…

A Macao, tradition lusitanienne, des vins portugais rouges ou blancs dans les restaurants qui servaient autre chose que des nouilles ! Nous avons goûté un Vinho Verde avec un poisson grillé.

En Chine, du vin italien dans les restaurants italiens, du vin français dans les bons restaurants. Nous n’avons pas trouvé de vins chinois sur les cartes (sans trop chercher non plus d’ailleurs). Nous avons eu droit au Moutai, cet alcool fait à partir d’une fermentation de sorgho. Notre toast a été élaboré avec un alcool titrant 55° : c’est fort mais les Chinois le considèrent comme le meilleur « vin ». Nous ne l’avons sans doute pas apprécié à la hauteur de l’honneur qui nous a été fait.

Au Japon, un petit restaurant de Kyoto, « Le Bouchon » servait au verre un passetoutgrain de 2008 un peu acide ! Nous avons préféré le saké, chaud ou froid selon les plats. La plupart de nos repas ont été accompagnés de bière Tsintao ou Asahi.

Chine et Japon ont beaucoup à donner aux visiteurs curieux de tout, mais peu aux amateurs de bonnes bouteilles…

Dans mon quartier chinois du XIIIème arrondissement de Paris, on boit mieux !