André L. SimonÉGALITÉ POUR LES CRUS BOURGEOIS – Mars 08
Ils s‘y sont tous mis – CCI de Bordeaux, chambre d’agriculture de Gironde, INAO régionale, fédératon des grands vins de Bordeaux, Alliance des crus bourgeois – pour rétablir un classement des « crus bourgeois du Médoc » (*). Celui de 2003 bousculait les positions établies (247 classés sur 490 candidats, soit la moitié recalée – il y avait 440 crus bourgeois en 1932 et 327 en 2000). Il a été mis en pièces à la suite d’une mouvement de contestation mené devant Justice : 77 écartés du classement (dont Alain Duhau – Meyney, et Jean Guyon – Rollan de By et Tour Séran, qui briguaient un meilleur classement) ont déposé de multiples recours en annulation, au motif que 2 sur 3 des représentants du syndicat des négociants et 3 représentants du syndicat des crus bourgeois (**) étaient eux-mêmes jurés (au nombre de 18), donc suspects d’être à la fois juge et partie, motif retenu par les juges. Rendu début 2007, le jugement a annulé le classement et interdit la mention « cru bourgeois » jusqu’à nouvel ordre.

Un grand, un très grand bourgeois du vin, André L. Simon. Homme d’affaires et écrivain, président dans les années 30 de la respectable Wine and Food Society, il a écrit de nombreux ouvrages en anglais, dont The Noble Grapes and the Great Wines of France (1957).