Joël Damond faisait partie du groupe d’amateurs ‘mtonvin’, qu’il avait guidé dans cette Toscane qu’il  redécouvrait après y avoir séjourné professionnellement de nombreuses années, à Florence.

Joel DamondEn sa compagnie, nous avons sillonné les collines, nous arrêtant à Bolgheri pour les supertoscans qu’on dégustait devant l’île d’Elbe.
Puis à Montalcino où nous avons fait la connaissance du « Brunello » de la belle et talentueuse Stella di Campalto (marraine de ce blog) et des domaines Poggio San Polo, Angelini et Pacenti Siro.
Et nous avions pris deux jours pour découvrir le nobile et le rosso de Montalcino et le « chianti classico », nom local du sangiovese.

Il nous a quittés il y a quelques jours, après de longs mois d’un  combat courageux contre le cancer qui avariait pan après pan son corps affaibli par les traitements, qu’il subissait avec ironie d’hôpital en hôpital autour d’Angers. Hier un dernier hommage lui a été rendu devant son cercueil à Cossé-en-Champagne, près de la maison où il avait vécu avec son adorable épouse Marie-Claire : ensemble ils avaient relancé le petit sablé de la Maison Drans à Sablé-sur-Sarthe.

Joël s’était formé le palais dans la cave de son père qui renfermait des Chinon de toutes sortes. Il aimait ce vin avant tous les autres, en particulier les Clos de l’Écho et Clos de l’Olive et les différentes cuvées des vignerons exploitant les parcelles des Picasses.

Peu avant de partir, il a tenu à déguster un échantillon de la cuvée mtonvin’, le Marquis de Saint-Estèphe 2016 dont il avait réservé 36 bouteilles.

Ciao bello.